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WikiLeaks: Washington craint des représailles

2 participants

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WikiLeaks: Washington craint des représailles

WikiLeaks: Washington craint des représailles 1280405899

«Des gens vont être tués à cause de cela, met en garde Michael Hayden, ancien directeur de la CIA. L’ampleur du dégât sera incalculable, au-delà de toute mesure.» Tandis qu’ils épluchent les 92 000 documents révélés par le site WikiLeaks, et tout en répétant qu’ils ne révèlent rien de très nouveau, les experts américains découvrent que ces carnets de guerre afghans pourraient avoir un impact plus grave qu’imaginé dans un premier temps.

WikiLeaks a mis en ligne ces documents sans prendre soin de biffer les noms des personnes citées, afghanes, américaines ou autres. Cette mise en ligne équivaut «à dresser une liste de cibles pour les talibans», s’insurge la députée démocrate Jane Harman, spécialiste des questions de sécurité : «Révéler nos sources et nos méthodes, c’est entraîner la mort de personnes réelles.» Le Times de Londres a notamment déniché l’interview d’un combattant taliban proposant ses services aux Américains, révélant les noms des chefs talibans locaux et signalant ceux qui pourraient faire défection. Le nom, le patronyme et le village de ce «traître» sont publiés. De même pour un haut fonctionnaire afghan qui, en 2007, donnait aux Américains les noms de ses collègues les plus corrompus.

Suspect. L’armée américaine a ouvert mardi une enquête criminelle sur la publication de ces archives. Son suspect numéro 1 reste le soldat Bradley Manning, 22 ans, déjà arrêté en mai pour s’être vanté sur un tchat d’avoir transmis à WikiLeaks un précédent document dévastateur pour l’armée américaine : la vidéo de soldats américains tirant à vue depuis leurs hélicoptères sur un groupe d’Irakiens, comme dans un jeu vidéo. Alors stationné en Irak, et chargé du renseignement pour sa brigade, le jeune Bradley Manning avait accès au SIPRNet (Secret Internet Protocol Router Network), le réseau interne sur lequel circulaient aussi les documents afghans retrouvés sur WikiLeaks. Mais ce réseau, le moins protégé de l’armée américaine, était aussi accessible à des milliers d’autres soldats, analystes et même contractants, qui pourraient tout aussi bien avoir fait fuiter ces comptes rendus.

Incognito. Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, assure ne pas savoir lui-même qui a livré ces carnets de guerre : les contributeurs de son site sont invités à fournir leurs documents incognito et sont protégés par plusieurs «murs» informatiques garantissant leur anonymat.

C’est dans cette ambiance que le Congrès a approuvé mardi soir une nouvelle enveloppe de 59 milliards de dollars pour les besoins de l’armée, notamment en Afghanistan. «Réveille-toi, Amérique. La publication par WikiLeaks des documents secrets nous donne 92 000 raisons de mettre fin à la guerre», a plaidé Dennis Kucinich, un des représentants démocrates les plus remontés contre cette guerre. Un nombre record de 102 élus démocrates ont voté contre ces nouveaux crédits. Mais l’opposition républicaine a apporté les voix manquantes et a ainsi assuré à Barack Obama la possibilité de poursuivre la guerre, comme si de rien n’était.

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Le président afghan Hamid Karzaï a estimé jeudi que la publication de documents secrets de l'armée américaine sur la guerre en Afghanistan mettait en danger la vie de ses concitoyens ayant coopéré avec les forces alliées.

La publication de fichiers mentionnant des Afghans qui ont travaillé avec la force de l'OTAN (ISAF) est "choquante" et "irresponsable", a-t-il accusé, car pour les personnes concernées, "leurs vies seront en danger désormais".

M. Karzaï a ajouté lors d'une conférence de presse à Kaboul avoir demandé à ses ministres d'examiner les 90.000 et quelque documents classés secret-défense qu'a publiés dimanche le site WikiLeaks. Il s'est dit particulièrement intéressé par ceux qui font référence aux victimes civiles et aux sanctuaires des combattants talibans et d'Al-Qaïda de l'autre côté de la frontière, au Pakistan. AP

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Dimanche dernier, le site Wikileaks, spécialisé dans la mise en ligne de documents confidentiels, a publié près de 92 000 rapports sur l'activité des troupes internationales en Afghanistan. Parmi eux, 239 portent sur des opérations dans lesquel ont été directement impliquées des soldats français: ces rapports racontent leur quotidien sur place.

Dans la base de données fournie par Wikileaks, les événements dans lesquels les troupes françaises sont mentionnées comme ayant été directement impliquées entre 2008 et 2009 représentent 239 dossiers, qui mentionnent la date, les faits, le lieu et le nombre de victimes (tuées ou blessées). LEXPRESS.fr les a placés sur une carte de l'Afghanistan (voir l'infographie).

Que racontent ces données ?

Les rapports dévoilés par Wikileaks décrivent le quotidien des troupes françaises en Afghanistan. Il s'agit de rapports de situation, de prises de notes en style télégraphique produites au jour le jour par les Etats-majors. Ces documents ne sont pas une synthèse de la situation locale, mais ils sont d'excellents instantanés de l'ordinaire de l'armée française en Afghanistan.

La très grande majorité des enregistrements raconte comment les troupes françaises ont trouvé des caches d'armes, quel matériel y a été saisi et où il a été transporté. Lorsque les soldats tombent sur des cartouches vides ou des munitions qui n'ont pas explosé, ils inspectent le terrain à la recherche du point de tir d'où elles auraient pu avoir été lancées.

Bien souvent, les altercations s'arrêtent avec les premiers tirs de sommation. Une voiture conduite par un homme s'approche un peu trop près d'un convoi militaire, les soldats suivent alors une procédure très précise de mise en garde: signaux gestuels et lumineux, coup de semonce tirés en l'air... suffisent le plus souvent à stopper le conducteur imprudent.

Le principal danger, au quotidien, semble être les IED, ces engins explosifs bricolés, responsables d'un grand nombre de victimes. Le plus souvent, les rapports racontent comment les troupes françaises ont réussi à les désamorcer - c'est justement pour cela que les autres troupes de la coalition font appel à elles.

Le plus souvent... mais pas toujours. Le 11 février 2009, par exemple, la mort du Capitaine Patrice Sonzogni est liée à l'un de ces IED: sa patrouille a heurté un explosif à Deh-a-Manakah. Le 22 novembre 2008, l'Adjudant-Chef Nicolas Rey trouve lui aussi la mort lors de l'explosion d'un IED, au cours d'une mission de reconnaissance qu'il effectuait avec les Forces internationales.

Les soldats français ne sont pas les seules victimes mentionnées dans ces documents. Les civils afghans ne sont pas épargnés. Le 3 décembre 2008, à Kaboul, les forces internationales ont été victimes de l'explosion d'une mine, accidentellement provoquée par un enfant. Blessé, ce dernier a fait l'objet d'une évacuation sanitaire.

Une autre fiche met clairement en cause l'armée française: dans un rapport mis en ligne par Wikileaks, on apprend que le 2 octobre 2008, un véhicule des troupes française a ouvert le feu sur un bus qui se serait approché trop près d'un convoi militaire. Quatre enfants afghans auraient été blessés et évacués en taxi vers des installations médicales. Cet événement a été contesté par l'Armée Française mardi dernier: l'Etat-Major dénonce des information inexactes.

Les rapports mentionnent aussi l'embuscade meurtrière de la vallée d'Uzbeen, qui a coûté la vie à 10 parachutistes français et à fait 23 blessés.

L'étude du nombre d'événements et du nombre de victimes montre cependant que, si le nombre d'opérations a beaucoup augmenté entre 2008 et 2009, le nombre de victimes a diminué.

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Après les fuites de documents, Washington craint un grave impact

Les fuites sans précédent de documents américains classifiés sur la guerre en Afghanistan pourraient avoir de très graves conséquences sur les forces américaines et leurs alliés, avec des pertes de vies humaines, a déclaré le secrétaire américain à la Défense Robert Gates.

Réagissant à la mise en ligne de dizaines de milliers de documents par WikiLeaks, Gates a dit avoir demandé au FBI de participer à l'enquête et avoir limité l'accès à des informations sensibles afin de réduire le risque de nouvelles fuites.

"Les conséquences sur le terrain de la publication de ces documents sont potentiellement graves et dangereuses pour nos troupes, nos alliés et nos partenaires afghans, et elles pourraient bien porter atteinte à nos relations et à notre réputation dans cette partie du monde", a dit Gates.

Adam Entous; Nicole Dupont pour le service français

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USA: Wikileaks pourrait favoriser le retour au secret dans le renseignement

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La publication par le site Wikileaks de milliers de documents militaires secrets sur la guerre en Afghanistan pourrait porter un coup d'arrêt au mouvement de décloisonnement et de partage d'informations entre agences de renseignement américaines, estiment des experts.

"C'est destructeur à de nombreux niveaux", estime le général de l'Armée de l'air à la retraite et ancien chef de la CIA Michael Hayden, interrogé sur cette affaire en marge de la conférence Black Hat sur la sécurité informatique qui s'est achevée jeudi à Las Vegas.

"Dans les années qui ont suivi le 11-Septembre, dès que quelque chose n'allait pas, je me faisais taper sur les doigts par les deux partis pour n'avoir pas assez partagé" l'information, se souvient l'ancien chef de la centrale de renseignement américaine. "Nous disions aux sénateurs: 'oui, oui, nous allons partager', mais notre conscience nous disait qu'il y avait de réels dangers à partager. C'est ce qu'on vient juste de constater", poursuit-il.

La diffusion de 92.000 documents militaires confidentiels par Wikileaks met en lumière les défis que l'ère numérique fait peser sur la sécurité en rendant possible l'exposition au public de gigaoctets de données d'un simple clic de souris, soulignent des analystes.

"Faciliter le partage (de données) et ensuite faire confiance aux gens pour qu'ils agissent au mieux, cela ne fonctionne pas", souligne James Lewis, expert en cybersécurité du Center for Strategic and International Studies.

Wikileaks n'a pas révélé la source des documents publiés, mais les soupçons se sont tournés vers Bradley Manning, un analyste du renseignement de l'Armée de terre actuellement détenu dans une prison militaire américaine au Koweït.

Arrêté en mai, il est soupçonné d'avoir transmis à Wikileaks une vidéo montrant le raid d'un hélicoptère de l'armée américaine qui avait provoqué en 2007 la mort de deux employés de l'agence de presse Reuters et de plusieurs autres personnes à Bagdad.

Le Pentagone a indiqué en juin qu'il enquêtait sur la possible transmission à Wikileaks par Bradley Manning de vidéos et de 260.000 câbles diplomatiques confidentiels.

Manning se situait relativement bas dans la hiérarchie militaire et s'il s'avère qu'il a effectivement transmis ces informations, cela met en évidence le risque d'un partage trop large de l'information, juge M. Hayden.

"Cela devrait servir d'avertissement à tout le monde", estime celui qui a également brièvement dirigé la NSA (National Security Agency) avant de prendre sa retraite en 2009. Il prédit que "la réaction à cette affaire va être un rejet de la transparence" de la part du monde du renseignement.

Pour lui, les agences ont en fait besoin de travailler encore plus étroitement avec des spécialistes de sociétés privées de nouvelles technologies afin de renforcer les outils internes permettant de partager l'information.

Les ordinateurs pourraient ainsi être programmés pour s'éteindre automatiquement quand de grandes quantités de données sont téléchargées, ou être équipés d'un logiciel permettant d'enregister tout ce qui est tapé sur un clavier.

"Je ne pense pas qu'il y aura de retour de balancier", juge Melissa Hathaway, ancienne "Madame cyberespace" du gouvernement qui a rejoint le secteur privé en 2009, interrogée pour savoir si l'affaire Wikileaks risque d'inciter les agences à retourner au cloisonnement.

Mais "je suis sûre que les gens marqueront une pause avant d'appuyer sur la touche 'envoi'. Ils y réfléchiront à deux fois".

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Fawad

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Réfugié Forumique
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salam

cette histoire de wikilinks c quand mm truc de fous

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Bradley Manning, un soldat américain de 22 ans accusé d'avoir transmis des renseignements au site WikiLeaks, a été transféré dans une prison militaire aux Etats-Unis en provenance du Koweït, a annoncé vendredi l'armée américaine.

Bradley Manning est accusé d'avoir diffusé une vidéo secrète montrant l'équipage d'un hélicoptère de combat américain ouvrir le feu sur un groupe de personnes lors d'un incident à Bagdad en 2007. Un photographe de l'agence de presse britannique Reuters et son chauffeur ont été tués.

Manning a été transféré à la base de Quantico en Virginie (est des Etats-Unis) où il sera détenu en attendant son procès pour avoir divulgué à WikiLeaks des renseignements militaires ultra-secrets, a précisé l'armée.

Le jeune soldat, qui était analyste du renseignement militaire en Irak, est également soupçonné d'être à l'origine de la fuite de milliers de documents de l'armée américaine en Afghanistan, divulgués le 25 juillet par WikiLeaks.

Un responsable américain qui a examiné certains des documents révélés a estimé que Manning aurait pu se les procurer en surfant sur un système Intranet du Pentagone baptisé "SIPRNet" (Secret Internet Protocol Router Network). Les analystes du renseignement comme Manning et d'autres soldats sur le terrain peuvent avoir accès à des informations militaires en provenance d'Irak ou d'Afghanistan, aux sites du département d'Etat et à certains sites dédiés au renseignement. Le SIPRNet n'est pas nouveau, mais son accès a été élargi depuis le 11 septembre 2001. AP

http://fr.news.yahoo.com/3/20100730/twl-usa-afghanistan-wikileaks-224d7fb_2.html

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WikiLeaks va diffuser de nouveaux documents classés sur la guerre en Afghanistan


WikiLeaks se prépare à rendre public le reste de ses dossiers secrets sur la guerre en Afghanistan au grand dam du Pentagone qui dénonce "un sommet d'irresponsabilité" risquant de mettre des vies en danger.


Le Département américain de la Défense assure que cette publication pourrait se révéler plus dommageable encore que celle des 76.000 précédents documents diffusés par le site Internet.

La révélation de ces données, des documents militaires classés sur le conflit en Afghanistan couvrant la période 2004-2010, a déjà suscité la colère des autorités américaines, galvanisé les détracteurs de l'intervention de l'OTAN en Afghanistan et attiré l'attention des talibans, qui ont promis de s'en servir pour traquer ceux qu'ils considèrent comme des traîtres.

Le Pentagone a fait savoir jeudi qu'il pensait avoir identifié les quelque 15.000 documents classés supplémentaires qui pourraient être publiés par WikiLeaks et prévenu que leur publication pourrait fait encore plus de tort à l'armée que celle des dossiers précédents.

Cette nouvelle publication annoncée constituerait à un "sommet d'irresponsabilité", a affirmé le porte-parole du Département américain de la Défense Geoff Morrell. "Cela aggraverait une erreur qui a déjà mis bien trop de vies en danger", a-t-il assuré.

Lors d'une intervention via une liaison vidéo dans le cadre du Frontline Club, un cercle sur le journalisme, à Londres, le porte-parole de WikiLeaks Julian Assange a balayé les mises en garde du Pentagone. Sans donner de calendrier précis pour la publication des 15.000 dossiers restant entre les mains du site, il a précisé que l'organisation avait déjà épluché 7.000 d'entre eux, soit près de la moitié. Il a expliqué que le processus, destiné à être sûr qu'aucun Afghan ne puisse être mis en danger par la révélation des documents, était "très coûteux et très minutieux".

Mais Julian Assange a assuré que l'organisation allait "absolument" publier ces dossiers. Il n'a pas précisé s'il comptait les donner à des organes de presse comme le "New York Times", le "Guardian" et "Der Spiegel" comme il l'a déjà fait ou simplement les mettre en ligne sur le site Wikileaks.

Certains documents font état de pertes civiles afghanes provoquées par les forces de l'OTAN qui n'avaient pas été rendues publiques et révèlent des opérations clandestines contre d'importants responsables talibans. Julian Assange a ajouté que des centaines de ces documents devraient faire l'objet d'enquête des médias pour trouver des preuves de crimes de guerre.

Les partisans de WikiLeaks estiment que ces fuites permettent de mettre en lumière l'horreur quotidienne de l'intervention en Afghanistan. Ses détracteurs l'accusent de mettre en danger les militaires et les informateurs afghans qui luttent contre les insurgés talibans.

Le Pentagone a mobilisé une équipe d'une centaine de personnes chargée d'étudier les documents aux mains de WikiLeaks pour mesurer les dégâts qui pourraient être causés et avertir le cas échéant les Afghans qui pourraient être identifiés par le nom et se retrouvaient en danger. AP

http://fr.news.yahoo.com/3/20100813/twl-usa-afghanistan-wikileaks-224d7fb_2.html

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Wikileaks aurait-il permis d'éviter le 11-Septembre?

WikiLeaks: Washington craint des représailles Wikileaks_article

Un débat commence à monter aux Etats-Unis concernant Wikileaks: que ce serait-il passé si Wikileaks avait existé pour le 11-Septembre? Les attentats auraient-ils pu être évités grâce au site de Julian Assange (qui avait diffusé 92.000 documents sur la guerre en Afghanistan)? La question est posée dans le LA Times par Coleen Rowley, ancienne du FBI et Bogdan Dzakovic, de la Federation Aviation Administration.

«Nous étions nombreux, dans la période précédant le 11-Septembre, à avoir vu des signes alarmants que quelque chose de dévastateur était sur le point d’être planifié. Mais nous travaillions pour des bureaucraties sclérosées incapables d’agir rapidement et de manière décisive. Dernièrement, deux d’entre nous ce sont demandé si les choses auraient pu être différentes s’il y avait eu un moyen rapide et confidentiel d’obtenir des informations. (…) Wikileaks aurait pu permettre de fournir une soupape aux agents qui étaient terriblement inquiets de ce qui pourrait arriver et qui étaient frustrés par l’indifférence apparente de leurs supérieurs.»

Ce débat surgit alors que le Pentagone est en alerte… dans l’attente des prochaines révélation de Wikileaks. Cette fois-ci, le site s’apprêterait à mettre en ligne 400.000 notes secrètes sur la guerre en Irak couvrant la période 2004-2009 (néanmoins, ce dimanche, le site affichait une page de maintenance). Le ministère assure, selon The Daily Beast, que les 120 membres de la «Wikileaks task force» ont déterminé quels documents vont être diffusés et que des plans d’urgence sont prêts à entrer en vigueur dès ce dimanche pour protéger les civils irakiens et autres qui seraient identifiés dans les documents.

Que faut-il attendre de ces documents? C’est la question que se pose Spencer Ackerman sur Wired. Le journaliste américain liste les points d’ombre de la guerre en Irak qui pourraient (personne n’a encore lu les documents, donc ce sont des suppositions) être éclaircis par Wikileaks.

* Les bombes: la guerre en Irak a vu l’émergence de nouvelles bombes, notamment l’engin explosif improvisé. D’autre part, il a été dit que l’Iran avait des superbombes.
* Abou Graib et les prisons: y a-t-il d’autres scandales équivalents?
* Les armes américaines perdues: en 2007, le gouvernement américain avait reconnu avoir perdu 200.000 AK47 et pistolets. Comment est-ce possible?
* Le «nettoyage» ethnique de Bagdad: plus d’un million de Bagdadi ont été déplacés entre mars 2006 et juillet 2007 et le doute persiste: que savaient les Etats-Unis?
* Les drones: quel a été leur rôle dans la guerre? Quel autre matériel espion a-t-il été utilisé?
* La guerre aérienne et les victimes «collatérales»: Wikileaks s’est fait connaître en diffusant la vidéo d’un hélicoptère Apache tuant des civils irakiens et un journaliste de Reuters. Y aura-t-il d’autres révélations de ce genre?

http://www.slate.fr/lien/28685/wikileaks-irak-11-septembre

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WikiLeaks dévoile 400 000 notes sur la sale guerre d'Irak

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Photo : Alicia Casilio, habillé en civile iraquienne, lors d'une manifestaion contre la guerre en Irak à Boston, le 11 janvier 2007. Les nombres sur son visage représentent le nombre de civils irakiens tués pendant la guerre. (Brian Snyder/Reuters)

Depuis quelques jours, le Pentagone à Washington avait réuni une équipe de 120 experts pour se préparer à la deuxième vague de révélations de documents confidentiels par le site WikiLeaks. C'est chose faite depuis vendredi soir, avec une nouvelle avalanche de quelque 400 000 notes provenant pour l'essentiel des rapports d'incidents, rédigés par les officiers américains sur le terrain irakien entre 2004 et 2009, qui révèlent l'horreur de la guerre au quotidien.

Comme lors de la première série de révélations, concernant en particulier le double jeu pakistanais dans la guerre d'Afghanistan, WikiLeaks a associé des médias de plusieurs pays afin, comme l'expliquent ses responsables, de « maximiser l'impact ».

De même, le site de Julian Assange a choisi de diffuser ces révélations à quelques jours des élections américaines de la mi-mandat. Il a expliqué sur la chaîne Al-Jazeera, citée par le site Owni.fr qui a réalisé un interface de visualisation pour WikiLeaks :

« En termes de timing, il est sage de divulguer les fichiers maintenant, quand ils peuvent avoir un grand impact. »

Voici comment la chaîne panarabe Al-Jazeera, qui a eu accès aux documents, a fait vendredi la promotion de « la plus grande fuite de documents militaires secrets ». (Voir la vidéo)



Comme l'explique toutefois Le Monde, le média français qui a eu accès aux documents : « Confidentiels, les “rapports d'incidents” ne sont pas classés secret défense. Les documents publiés par WikiLeaks ne contiennent pas les rapports des forces spéciales américaines, ni les mémos des services de renseignement. » Le journal précise que l'intérêt est ailleurs :

« […] les 400 000 rapports jettent un regard nouveau sur le lourd tribut que les populations civiles ont payé à la guerre. Les cadavres de milliers de femmes et d'hommes, victimes d'exécutions sommaires, ont été découverts par les soldats américains.

Ces mêmes soldats ont tué au moins six cent civils en six ans aux check points, ou en ouvrant le feu sur des véhicules pris pour une menace. Un nombre indéterminé, et minimisé dans les rapports, d'Irakiens ont été les victimes collatérales des frappes aériennes contre les insurgés ».

Selon l'interface d'Owni :

« Les documents de l'armée américaine recensent au moins six prisonniers morts dans les geôles irakiennes et la plupart dans les dernières années.

Dans un de ces documents, l'armée américaine suspecte les forces irakiennes d'avoir coupé les doigts d'un détenu puis d'avoir brulé son corps à l'acide.

Des centaines de rapports compilent des cas de coups, de brûlures, de coups de fouet. Apparemment, dans la plupart des cas, l'armée américaine semble avoir abandonné toute investigation, laissant cette charge aux autorités irakiennes. »

Le Hezbollah aurait entraîné des milices chiites d'Irak

Toujours selon Owni, les documents de Wikileaks révèlent une autre dimension de la guerre d'Irak : le conflit de l'ombre avec l'Iran :

« Les documents publiés aujourd'hui montrent quant à eux une nouvelle réalité. Les forces iraniennes joueraient un rôle crucial dans le support et l'entraînement des milices chiites en Irak. Plus précisément, les Gardiens de la révolution et le Hezbollah auraient joué un rôle-clé dans l'entraînement de ces milices.

Ces informations confirment l'importance du combat mené par les Etats-Unis et l'Iran afin d'étendre leur influence respective sur la région, les premiers cherchant à étendre leur contrôle et les deuxièmes à contrôler leur étranger proche.

Selon certains rapports, les services secrets iraniens auraient également joué un rôle crucial dans les différentes attaques contre des officiels irakiens. Selon un rapport publié en mars 2007, le ministre de l'Industrie était notamment dans l'œil du viseur de ces services, “afin de montrer au monde, plus particulièrement au monde arabe, que le plan de sécurité à Bagdad n'avait pas réussi à ramener la stabilité”, précise le rapport. »

L'équipe d'Owni.fr a rencontré Julian Assange à Londres

Julian Assange, l'insaisissable fondateur de WikiLeaks, a parfaitement orchestré ces révélations, élargissant le nombre de médias internationaux associés à la sortie, et contactant lui-même nos amis d'Owni, la société qui avait réalisé spontanément une application, fin juillet, pour mettre en scène les 75 000 documents alors diffusés par WikiLeaks.

Sur Owni.fr, Nicolas Kayser-Bril raconte comment il a été contacté par Julian Assange qui avait eu écho du travail réalisé en juillet, et comment un rendez-vous a été fixé à Londres :

« Le rendez-vous est fixé. Ce sera mardi 12 [octobre], dans un bar londonien. On s'embarque donc dans l'Eurostar à destination de Saint-Pancras, Pierre Romera, développeur principal de l'application Warlogs et moi-même.

Une fois sur place, après quinze minutes d'une attente plus stressante que celle des résultats du bac, on nous mène vers le studio où l'équipe d'Assange se prépare à sa nouvelle action. Les bureaux, partagés avec l'une des grandes organisations journalistiques londonienne, ne ressemblent pas vraiment au local surprotégé qu'on aurait pu imaginer.

Julian Assange est beaucoup moins intimidant en vrai, sans son costume gris et ses longs cheveux blancs bien peignés. Ceci-dit, même s'il n'avait qu'une veste en cuir, des cheveux courts et en pétard et revêtait une barbe de trois jours, nous n'en menions pas large. Une équipe de 23 ans de moyenne d'âge venue parlementer avec l'homme qui fait trembler le Pentagone, cela avait quelque chose de cocasse.

“ Nous avons le même set de données que la dernière fois, mais plus gros. Et pour un autre pays, ”, commence Assange [toutes les citations sont de mémoire]. “ Nous avons beaucoup aimé l'application de crowdsourcing que vous avez réalisé et nous nous demandions si vous pouviez faire la même chose, avec cette fois-ci un peu d'avance. ” Combien d'avance ? “ Six jours. ” Ah.

Conscients des critiques dont avait été victime la fuite afghane -les noms de certains informateurs des armées d'occupation avaient été laissés en clair dans les documents- nous lui demandons si des mesures ont été prises pour retirer les données risquant de mettre des vies en danger. “ Tous les noms ont été retirés ”, affirme-t-il. “ Ce qui n'empêchera pas les critiques de fuser”, prévient, goguenard, l'une des personnes travaillant dans la pièce. […] »

Nicolas Kaiser-Bril explique qu'il a pris ses précautions par rapport à la polémique qui avait accompagné la première sortie de documents, notamment sur le danger de mort qu'ils auraient fait courir à des Afghans nommément cités, ainsi que par rapport à l'hébergement, et donc la responsabilité légale d'Owni. Il ajoute :

« Au final, l'application aura été designée en moins de huit heures, développée en quatre jours et sera hébergée sur les serveurs de ceux qui hébergent The Pirate Bay, en Suède, et sur un serveur à leur nom. Le samedi 16, nous étions à 95% prêts. Il ne nous restait plus qu'à obtenir les fichiers, dont nous croyions qu'ils sortiraient le lundi matin, après avoir lu l'article de Wired.

Nous savons maintenant que la date du lundi matin était une diversion. Du coup, nous avons passé le reste de la semaine à améliorer et corriger les derniers bugs de l'appli. WikiLeaks a repris contact avec nous jeudi pour mettre les fichiers directement sur les serveurs. Avant de lui donner les codes d'accès, une vérification d'identité s'imposait, en lui posant une question dont seuls lui, Pierre et moi connaissions la réponse : “Quel était le parfum du narguilé que nous avons fumé au restaurant, à Londres ? ” »

Les preuves d'une sale guerre

Un petit parfum de roman d'espionnage, en fait, pendant que le Pentagone était sur les nerfs et attendait de connaître l'ampleur de ce qui allait lui tomber sur la tête.

Les informations de WikiLeaks font effectivement, ce vendredi soir, les gros titres des sites du monde entier. Mais les révélations sont d'une moindre portée que celles qui avaient lourdement impliqué le Pakistan dans la première série.

Cette fois, on est plus dans la confirmation, dans l'illustration dans le détail, que c'est vraiment une sale guerre que les Etats-Unis ont menée en Irak, avec un prix en vies humaines civiles colossal, et en s'appuyant sur des alliés qui n'ont pas pris de gants.

On s'en doutait déjà : WikiLeaks donne les documents pour le prouver.

http://www.rue89.com/2010/10/23/wikileaks-sort-400-000-documents-de-la-sale-guerre-dirak-172818

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La nouvelle «bombe» de WikiLeaks serait imminente

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Déjà à l'origine de la fuite des documents sur l'engagement américain en Afghanistan et en Irak, WikiLeaks devrait publier dimanche une nouvelle vague de révélations, dont un millier pourrait concerner la France. Washington a rejeté samedi toute négociation avec le site Internet.


Washington se prépare au pire, Londres tremble, Moscou s'inquiète… La publication imminente par WikiLeaks de millions de documents secrets américains donne la migraine à de nombreux gouvernements, ce week-end, les Etats-Unis s'insurgeant contre une démarche «dangereuse». Washington a toutefois rejeté samedi toute négociation avec Wikileaks sur leur diffusion, affirmant que le site internet spécialisé les détenait en violation de la loi américaine.

«Si n'importe lequel de ces documents que vous prétendez publier a été fourni par des responsables gouvernementaux, ou par quelque intermédiaire que ce soit sans l'autorisation appropriée, il l'aura été en violation de la loi américaine et sans considération pour les graves conséquences de ce geste», a écrit le conseiller juridique du département d'Etat, Harold Koh, dans une lettre adressée au fondateur du site, Julian Assange, et à son avocat. «La violation de la loi persiste aussi longtemps que Wikileaks détient ce matériel», a-t-il prévenu.

Selon des responsables américains, Julian Assange a envoyé une lettre au département d'Etat vendredi dans laquelle il tente de donner une réponse aux craintes des Etats-Unis, que la diffusion de ces documents ne mette des personnes en danger. Dans son courrier, le fondateur du site indique notamment vouloir des informations sur les personnes qui pourraient être «mises en danger de façon significative» à cause des actions de WikiLeaks, ont indiqué ces responsables.

Washington a par ailleurs multiplié ces dernières 48 heures les contacts avec ses partenaires internationaux pour amortir le choc de la possible divulgation de ces documents. Vendredi, la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a d'ailleurs personnellement décroché son téléphone pour prévenir les dirigeants français, afghans, émiratis, britanniques ou encore chinois du contenu possible des câbles diplomatiques dont le site internet est en possession. «Dans tout le département d'Etat, de hauts responsables entrent en contact avec des pays pour les prévenir», a aussi confié le porte-parole de la diplomatie américaine, Philip Crowley.

«Des agissements extrêmement dangereux»

L'entreprise de limitation des dégâts est d'autant plus aléatoire que WikiLeaks disposerait de près de 3 millions de documents de toutes sortes émanant des ambassades américaines dans le monde entier : analyses, compte-rendus de réunions avec des dirigeants étrangers, notes diverses... Parmi les sujets susceptibles de figurer dans les fuites figurent le Proche-Orient, mais aussi l'Afghanistan et l'Irak. Selon le site internet français Owni.fr, bien informé sur WikiLeaks, le New York Times, le Spiegel, le Guardian, El Pais et Le Monde publieront leurs premières analyses des documents dimanche à partir de 22h30, heure de Paris. Des fuites sont toutefois attendues un peu plus tôt dans la journée.

Ces papiers confidentiels étaient destinés à l'usage exclusif du gouvernement américain, et le département d'Etat met en garde depuis des jours contre les risques que leur publication présente pour les Etats-Unis et leurs alliés. Dans un entretien que CNN doit diffuser dimanche, le chef d'état-major interarmées américain, l'amiral Michael Mullen, a qualifié les agissements de WikiLeaks d'«extrêmement dangereux». La démarche de WikiLeaks est «un obstacle absolu à ma fonction, qui est de pouvoir discuter en confiance avec les gens», a pour sa part déploré James Jeffrey, l'ambassadeur des Etats-Unis à Bagdad.

A Moscou, le quotidien Kommersant a aussi affirmé que les fuites comportaient des appréciations «désagréables» qui pourraient blesser Moscou. A Londres, où le gouvernement Cameron a appelé les patrons de presse à «garder à l'esprit» les implications des fuites pour la sécurité du Royaume-Uni, «la divulgation de secrets britanniques sème la panique», assurait samedi le quotidien populaire Daily Mail. Quant à la France, elle serait concernée, à en croire le site internet Owni.fr, par 500 à 1.000 mémos en possession de WikiLeaks.

http://www.lefigaro.fr/international/2010/11/27/01003-20101127ARTFIG00542-la-nouvelle-grenade-de-wikileaks-serait-imminente.php

https://afghanfrancophones.forumactif.com

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