Amnesty demande à Athènes d'améliorer le sort des immigrants
Amnesty International exhorte la Grèce à ne plus traiter les demandeurs d'asile et les immigrants clandestins comme des délinquants et à améliorer leurs conditions de détention.
Près de 90% de ceux qui émigrent clandestinement dans l'Union européenne transitent par la Grèce.
Amnesty International écrit, dans un rapport publié mardi, que la Grèce retient ces personnes dans des endroits surpeuplés, qui ne répondent pas aux normes d'hygiène et où l'accès à de l'eau propre est limité.
L'ONG critique le traitement par la Grèce des mineurs non accompagnés, notant qu'ils sont parfois tenus enfermés avec des adultes pendant de longues périodes et dans de mauvaises conditions.
Les immigrants n'ont par ailleurs qu'un accès limité à des avocats, des interprètes et des assistantes sociales.
"Il en résulte que leur situation n'est pas évaluée correctement et que beaucoup d'entre eux, qui auraient besoin d'une protection internationale, risquent d'être renvoyés à l'endroit qu'ils ont fui, tandis que d'autres sont privés de soins et d'un soutien appropriés", déclare Nicola Druckworth, directeur du Programme Europe et Asie centrale d'Amnesty.
Ingrid Melander, Nicole Dupont pour le service français, édité par Gilles Trequesser
Amnesty International exhorte la Grèce à ne plus traiter les demandeurs d'asile et les immigrants clandestins comme des délinquants et à améliorer leurs conditions de détention.
Près de 90% de ceux qui émigrent clandestinement dans l'Union européenne transitent par la Grèce.
Amnesty International écrit, dans un rapport publié mardi, que la Grèce retient ces personnes dans des endroits surpeuplés, qui ne répondent pas aux normes d'hygiène et où l'accès à de l'eau propre est limité.
L'ONG critique le traitement par la Grèce des mineurs non accompagnés, notant qu'ils sont parfois tenus enfermés avec des adultes pendant de longues périodes et dans de mauvaises conditions.
Les immigrants n'ont par ailleurs qu'un accès limité à des avocats, des interprètes et des assistantes sociales.
"Il en résulte que leur situation n'est pas évaluée correctement et que beaucoup d'entre eux, qui auraient besoin d'une protection internationale, risquent d'être renvoyés à l'endroit qu'ils ont fui, tandis que d'autres sont privés de soins et d'un soutien appropriés", déclare Nicola Druckworth, directeur du Programme Europe et Asie centrale d'Amnesty.
Ingrid Melander, Nicole Dupont pour le service français, édité par Gilles Trequesser