L'Onu facilite les déplacements de taliban pour parler de paix
NATIONS UNIES (Reuters) - Le Conseil de sécurité des Nations unies a décidé lundi de faciliter les éventuels déplacements à l'étranger de taliban afghans pour participer à des pourparlers de paix ou de réconciliation.
La France doit accueillir de mercredi à vendredi près de Paris des représentants du gouvernement afghan, du mouvement taliban et d'autres organisations pour un séminaire sur l'avenir de l'Afghanistan organisé par la Fondation pour la recherche stratégique.
Cette réunion à huis clos dans un lieu tenu secret ne constitue pas une négociation à proprement parler mais le gouvernement français dit qu'il "soutient cette initiative dans la mesure où elle contribue au dialogue entre toutes les composantes de la société afghane".
Les taliban continuent de lutter par les armes contre le gouvernement afghan 11 ans après le renversement de leur régime islamiste par une coalition internationale dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis.
Tout en renouvelant son régime de sanctions contre les taliban, le Conseil de sécurité de l'Onu a invité lundi le gouvernement afghan "à soumettre au comité (des sanctions de l'Onu) les noms des personnes inscrites sur la liste (des individus frappés de sanctions) dont il estime qu'elles doivent voyager pour participer à des réunions organisées à l'appui de la paix et de la réconciliation".
Le comité des sanctions devra obtenir le numéro de passeport des personnes concernées ainsi que le lieu exact et la durée, d'un maximum de neuf mois, de leur déplacement.
Quatre organisations et 132 individus figurent sur cette liste des sanctions.
Michelle Nichols, Bertrand Boucey pour le service français
NATIONS UNIES (Reuters) - Le Conseil de sécurité des Nations unies a décidé lundi de faciliter les éventuels déplacements à l'étranger de taliban afghans pour participer à des pourparlers de paix ou de réconciliation.
La France doit accueillir de mercredi à vendredi près de Paris des représentants du gouvernement afghan, du mouvement taliban et d'autres organisations pour un séminaire sur l'avenir de l'Afghanistan organisé par la Fondation pour la recherche stratégique.
Cette réunion à huis clos dans un lieu tenu secret ne constitue pas une négociation à proprement parler mais le gouvernement français dit qu'il "soutient cette initiative dans la mesure où elle contribue au dialogue entre toutes les composantes de la société afghane".
Les taliban continuent de lutter par les armes contre le gouvernement afghan 11 ans après le renversement de leur régime islamiste par une coalition internationale dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis.
Tout en renouvelant son régime de sanctions contre les taliban, le Conseil de sécurité de l'Onu a invité lundi le gouvernement afghan "à soumettre au comité (des sanctions de l'Onu) les noms des personnes inscrites sur la liste (des individus frappés de sanctions) dont il estime qu'elles doivent voyager pour participer à des réunions organisées à l'appui de la paix et de la réconciliation".
Le comité des sanctions devra obtenir le numéro de passeport des personnes concernées ainsi que le lieu exact et la durée, d'un maximum de neuf mois, de leur déplacement.
Quatre organisations et 132 individus figurent sur cette liste des sanctions.
Michelle Nichols, Bertrand Boucey pour le service français