Le président afghan Hamid Karzaï s'est interrogé publiquement sur la volonté des Occidentaux de frapper les taliban établis au Pakistan voisin.
"La guerre contre le terrorisme ne se fait pas dans les villages ou les maisons d'Afghanistan (...) mais dans les sanctuaires, les sources de financement ou d'entraînement, et ils se trouvent hors de l'Afghanistan", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à Kaboul.
"Savoir si l'Afghanistan a la capacité de lutter contre cela relève d'une question différente", a-t-il ajouté en réponse à une question sur le soutien présumé du Pakistan aux activistes islamistes et l'enlisement du conflit.
"Mais nos alliés ont ces capacités, donc la question est 'pourquoi n'agissent-ils pas ?'", a-t-il lancé.
Des documents classés révélés récemment par le site internet Wikileaks font apparaître un soutien financier d'Islamabad aux taliban et une collaboration de membres des services secrets pakistanais avec le mouvement islamiste.
Le Conseil national de sécurité afghan avait déploré mardi l'échec des Etats-Unis, en près de neuf années de guerre, à frapper les bailleurs de fonds des taliban réfugiés du côté pakistanais de la frontière et leurs partisans.
"Nos alliés - et nous le regrettons - n'ont pas prêté l'attention nécessaire au soutien extérieur accordé aux terroristes internationaux", déclarait alors cet organe, pointant une politique "contradictoire et floue" de certains Etats, sans citer nommément le Pakistan.
Les frappes menées par les forces occidentales font en outre de nombreuses victimes civiles, dont le nombre officiel serait largement sous-estimé à en croire les documents publiés par Wikileaks.
Une frappe de la Force internationale d'assistance à la sécurité a fait au moins 45 morts civils, dont des femmes et des enfants, la semaine dernière dans la province du Helmand.
Ces pertes civiles causées par les troupes américaines et de l'Otan sont une source de friction entre Hamid Karzaï et les puissances qui le soutiennent.
David Fox, Grégory Blachier pour le service français
"La guerre contre le terrorisme ne se fait pas dans les villages ou les maisons d'Afghanistan (...) mais dans les sanctuaires, les sources de financement ou d'entraînement, et ils se trouvent hors de l'Afghanistan", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à Kaboul.
"Savoir si l'Afghanistan a la capacité de lutter contre cela relève d'une question différente", a-t-il ajouté en réponse à une question sur le soutien présumé du Pakistan aux activistes islamistes et l'enlisement du conflit.
"Mais nos alliés ont ces capacités, donc la question est 'pourquoi n'agissent-ils pas ?'", a-t-il lancé.
Des documents classés révélés récemment par le site internet Wikileaks font apparaître un soutien financier d'Islamabad aux taliban et une collaboration de membres des services secrets pakistanais avec le mouvement islamiste.
Le Conseil national de sécurité afghan avait déploré mardi l'échec des Etats-Unis, en près de neuf années de guerre, à frapper les bailleurs de fonds des taliban réfugiés du côté pakistanais de la frontière et leurs partisans.
"Nos alliés - et nous le regrettons - n'ont pas prêté l'attention nécessaire au soutien extérieur accordé aux terroristes internationaux", déclarait alors cet organe, pointant une politique "contradictoire et floue" de certains Etats, sans citer nommément le Pakistan.
Les frappes menées par les forces occidentales font en outre de nombreuses victimes civiles, dont le nombre officiel serait largement sous-estimé à en croire les documents publiés par Wikileaks.
Une frappe de la Force internationale d'assistance à la sécurité a fait au moins 45 morts civils, dont des femmes et des enfants, la semaine dernière dans la province du Helmand.
Ces pertes civiles causées par les troupes américaines et de l'Otan sont une source de friction entre Hamid Karzaï et les puissances qui le soutiennent.
David Fox, Grégory Blachier pour le service français